Gotta catch est peut-être mieux connu comme le slogan des collectionneurs de Pokémon dans le monde anglophone, mais c’est également l’attitude de Hollywood vis-à-vis des grands succès de la franchise asiatique. Inspiré par Ghost in the Shell , et sans aucun doute renforcé par le retour récent de l’empire Pokémon de Nintendo au mégastar mondial, le détective Pikachu découvre que la franchise a été traduite pour la première fois en territoire réel. 

Et pourtant, contrairement à la plupart des propriétés de jeux vidéo, celle-ci survit à peu près à la transition. Comment ? La voix inspirée de Ryan Reynolds en tant que Pikachu à la pointe de l’éclair y est pour beaucoup.

Un projet assez surprenant

La décision de donner une expression verbale à un Pokémon, qui se limite habituellement à crier pika pika, était intelligente. Imaginé pour la première fois pour un jeu vidéo du même nom et une intrigue similaire en 2013, ce concept casse le moule d’innombrables films d’animation Pokémon avec une pincée d’ingéniosité bien nécessaire. Si le détective Pikachu a du mal à comprendre, le zeste créatif de Reynolds porte ses fruits en donnant vie à une trajectoire largement redevable à Who Framed Roger Rabbit. 

Voici la bande annonce de ce film :

Le juge Smith fait de son mieux en tant que héros humain et réticent du film, mais il se bat évidemment avec un personnage aussi vanillé que Ash Ketchum aux cheveux ébouriffés de la longue série télévisée Pokémon. Heureusement, Reynolds n’a pas ce problème. On peut presque l’entendre rebondir dans le studio dans lequel son dialogue a été enregistré. Pensez à un Deadpool convivial pour les familles et vous êtes sur la bonne voie.

Un scénario intéressant

Pikachu met environ dix minutes à faire son apparition et, en toute justice pour le scénariste-réalisateur Rob Letterman (Goosebumps), le bâtiment mondial qui précède son arrivée ne manque pas cruellement. Certainement, qu’est-ce que l’inspecteur Pikachu ?

Au-dessus de la majorité des adaptations de jeux vidéo cinématographiques est la capacité des téléspectateurs à le concevoir comme un film à part entière. Il s’agit d’un matériel basé sur une histoire plutôt que d’une marche par niveau. Il existe dans un monde plus large au lieu d’être déterminé par les caprices et les instructions données à des personnages spécifiques.