L’industrie cinématographique française devrait profiter d’une nouvelle taxe sur les vidéos diffusées par les sites de streaming proposant des services payants ou gratuits. La recette devrait atteindre les 10 millions d’euros au secteur. Le gouvernement français a mis en vigueur cette nouvelle loi au début de l’année 2018.
Le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) fait partie du ministère français de la Culture et est responsable de la production et de la promotion du cinéma français. Les plateformes, tells qu’Amazon, Google, Apple et Netflix, doivent payer une taxe vidéo de 2 % sur leur chiffre d’affaires. Les recettes, selon le CNC, s’élevaient à 10 millions d’euros en 2018. Le CNC pourra exploiter cet argent pour financer des contenus audiovisuels et cinématographiques dans l’Hexagone.
Les détails de cette taxe
La taxe est une extension d’une taxe déjà existante. Elle a été créée en 1993 pour les formats DVD et VHS. Les plateformes VOD proposant des services par abonnement, de partage de vidéos ou d’offres de chaînes de télévision à la carte sont concernées par ce changement depuis 2004.
Voici une vidéo relatant cette annonce :
Cette révision permet en outre d’inclure des sites proposant des contenus audios ou vidéos dans le pays. Elle concerne également les sociétés basées en France ou à l’étranger.
Une véritable opportunité d’affaires
Les plateformes de vidéo en ligne sont considérées comme une formidable opportunité, pour autant qu’elles participent et financent la création en Europe et en France. L’introduction de plateformes de streaming n’avait pas dissuadé les spectateurs français d’aller au cinéma.
Aller au cinéma est resté une forme de divertissement de choix pour les Français, puisque le CNC a enregistré plus de 200 millions d’entrées en salles en 2018. Ces nouvelles plateformes devraient être intégrées à l’écosystème pour aider à financer de nouveaux contenus dans l’industrie, tout comme les cinémas et les chaînes de télévision.